Bon, j'arrive un peu à la bourre pour le compte rendu - trop plein de chose à faire - mais mieux vaut tard que jamais.
Dimanche 27 avril, il faisait un soleil magnifique sur Nïmes. Chic alors ! les condition idéales pour rouler sur l'Offroad et on ne se sera pas déplacer pour rien. En plus, j'ai horreur de la boue.
Arrivé en avance sur l'aérodrome où se déroule l'évènement, zéro stress, il y a le temps de s'échauffer et surtout d'aller à la rencontre des p'tits hommes bleus (the JulMTB's people). Autant dire que j'ai les yeux grands ouverts et scrute la moindre monture sortant de l'ordinaire. Le premier que je trouve est Jeff (difficile de le louper avec sa tenue Master Team Offroad clinquante et ses lunettes noires façon Men In .. Bike !). Il s'échauffe tranquillement avec ses coéquipiers. L'est vraiment cool Jeff ! Puis vient la rencontre avec Benoît alias south rider juste avant le départ...
Le nombre de participants étant assez élevé (près de 300 vététistes pour le Grand Raid), la mise en grille se fait dans la pagaille générale pfffou... sauf pour les coureurs VIP comme Jeff (veinard va !
). Calé au fond, j'essaie de me rassurer en pensant qu'il y a 60 bornes pour remonter sur l'avant.
Le départ est donné. Après 1 km à bloc pour remonter, on passe d'un coup à une route large à un single track : ça bouchonne, super !
Zgrogneugneu S'il y a des personnes douées pour partir à bloc, elles le sont aussi pour créer des bouchon dès que ça devient un peu technique. Pendant les 10 ou 15 premiers kilomètres d'ailleurs, je râle car je suis constamment bloqué par des coureurs dont la plupart feraient mieux d'aller bosser leur technique.
Je double Bertrand alias beb sur son beau Spark (sauf erreur de ma part). Plus tard dans une section cassante, je trouve une tripotée de coureurs dont le pauvre Benoît accroupis en train de réparer leur pneu.
Le reste de la course s'effectue sans trop de difficultés, le terrain est plutôt rapide malgré des virages parfois à 180° qu'on voit à la dernière minute. S'enchaînent les descentes en single track zigzaguant entre les arbustes et les brouss... aïe !!! (sympa pour le pilotage certes mais ça vous colleraient presque la nausée à force) qui réclament de rester toujours vigilant, suivis de coups de cul. Quand c'est possible, je regarde un peu la garrigue qui m'entoure : vraiment c'est chouette. A mi-course, je suis en 60ème position.
Je profite du passage au Pont du Gard pour doubler enfin les coureurs qui me gênaient depuis un petit moment déjà... et admirer (quand même) l'ouvrage ! Autour, les touristes font leur train mais n'hésite pas à nous encourager. Sympa ! Je ricane intérieurement au niveau des escaliers car je crois bien avoir été le seul de mon groupe à les avoir descendus sur le vélo. I ll n'y a pourtant rien de sorcier !?
Un bon écart est creusé.
Après cet épisode, les choses se compliquent un peu : une côte dans la caillasse dans une grosse ornière. Bref, pas trop le le type de terrain sur lequel je me sens à mon aise.
Les 20 derniers kilomètres ressembleront à tout ce qui a été décrit précédemment : du single track et des zigzags et encore des zigzags (burp !
). La nouveauté : des randonneurs à dépasser. Youpi ! Heureusement, ceux-ci se montrent particulièrement compréhensifs et n'hésite pas à se décaler pour nous laisser passer lorsqu'on leur demande gentiment. Un grand merci à eux !
Dernière descente, passage sous le fameux pont où il faut baisser la tête (dont j'avais entendu parlé) et l'aérodrome s'offre à nous. Je termine - avec mon camarde de route Gérald Arnaud - 39ème au scratch en un seul morceau et pas trop éprouvé finalement, heureux d'avoir participé à cette très magnifique course.
Je retrouve plus tard Bertrand à côté des buvettes
avec qui je passe un bon moment à piailler, et Benoît, qui malgré les ennuis mécaniques, semble bien content d'être arrivé au bout.
Je cherche les douches mais, déceptions, il n'y en a pas !
Pour faire le bilan de cette course :
Les +++ pour :
> le site et l'accueil des participants
> le parcours agréable et ludique
> les bénévoles chaleureux
> les ravitaillements (c'est bien qu'il y en ait même si on n'y prend pas part)
> la présence d'un beau soleil
> la rencontre, brève mais intense, avec quelques JulMTBikers (cerise sur le gâteau)
Les --- pour :
- le départ où compétiteurs et "explorateurs" doivent cohabiter avec une portion de chemins larges un poil trop courte pour doubler/faire la sélection
- les coureurs qui foncent dès le départ et qui vous ralentissent lorsqu'il y a un peu de technique
- le balisage limite à certains endroits (comme le soulignait Jeff)
- l'impossibilité de prendre une bonne douche à l'arrivée (c'est limite pour 22 euro de frais d'inscription, à mon sens).
- une fin de parcours en commun avec les randonneurs pouvant énerver les compétiteurs, ralentis et contrains de signaler leur présence, et les randonneurs, constamment sollicités pour se ranger sur le côté parfois dans des endroits difficiles (comme le soulignait polo66)
- z'ont pas voulu me filer un t-shirt en taille S sous prétexte qu'ils voulaient les garder pour les minots... snif ! la taille M, c'est presque une robe de chambre pour moi
Bravo à Jeff qui termine à une belle 8ème place (son dossard 8 était prémonitoire !) et Paul alias polo66, 18ème.
Dommage Paul, j'avais pourtant vu ton vélo bien avant le départ mais ne savais pas qu'il avait un JulMTBiker de propriétaire. La prochaine fois !
Vraiment, je me suis régalé à cet évènement et suis très heureux de vous avoir vu. Aussi, je vous dis à très bientôt, peut être à l'ESI Bike de Dijon ou sur un prochain raid ou marathon. On se tient au jus !