Traversée du Massif Central VTT, du 6 au 20 juillet 2013

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766km, 17.417m de dénivelé, 2 semaines, de Volvic à Montpellier en tout terrain, en autonomie, en solo et par tous les sommets. Des souvenirs pleins la tête.

c'est un peu HS mais cela devrait intéresse du monde. Tu pourrais nous détailler le matos mis dans ton sac à dos svp?

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Les étapes :

Etape 1 : Samedi 6 juillet
Départ - Arrivée : Volvic - Lac d'Aydat (était prévu Volvic - Mont Dore)
Chiffres : 55km / 1824m D+ / 6h54
Points remarquables : Puy de Dôme - Puy de Lassolas - Puy de la Vache
Sentiment général : On sent très bien qu'on roule sur un sol volcanique. Très dépaysant mais très physique pour un premier jour. J'arrive à Aydat très entamé
Anecdotes : Pris en photo par un photographe professionnel qui bosse sur un bouquin sur les volcans pour l'Unesco qui sortira en juillet 2014
Divers : J'ai dormi dans la voiture (Kangoo) dans la nuit du vendredi au samedi et l'ai laissée sur le parking d'un complexe sportif juste derrière la caserne des pompiers.

Volvic

Ca commence bien

Puy de Dome

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Puy de la Vache, vu du puy de Lassolas

Puy de la Vache, ça grimpe

Puy de la Vache, ça grimpe toujours (un petit chouia moins )

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Etape 2 : Dimanche 7 juillet
Départ - Arrivée : Lac d'Aydat - Mont Dore (bref, déjà un jour de retard dès le 2° jour)
Chiffres : 38km / 916m D+ / 2h50
Points remarquables : Tour du lac d'Aydat (plus grand lac naturel d'Auvergne, créé par les explosions des puys de Lassolas et de la Vache) - Cascade Queureuilh
Sentiment général : Ça roule bien, les paysages sont très sympa. L'arrivée sur le Mont Dore est somptueuse
Anecdotes : RAS
Divers : RAS

Lac d'Aydat

Liaison vers le puy de Sancy

Cascade de Queureuilh

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Etape 3 : Lundi 8 juillet
Départ - Arrivée : Mont Dore - Condat (mais j'avais prévu de m'arrêter à 15km de Condat, sauf que le camping n'existait plus)
Chiffres : 48km / 1215m D+ / 5h00
Points remarquables : Puy de Sancy par les crêtes Nord-Ouest (très beau mais très chaud) - Tourbières de Clamouze
Sentiment général : J'ai commencé l’étape par le puy de Sancy, fabuleux. Mais après, ça s'est gaté. Les chemins de liaison vers Condat étaient pour la plupart des chemins à vaches ou des chemins impraticables. J’arrive à Condat là encore très entamé.
Anecdotes : Des nuées de mouches sur le puy de Sancy. Heureusement, elles ne piquaient pas.
Encore des névés bien glissants au sommet.
Un superbe OTB (premier et unique du périple) au tout début de la descente du puy de Sancy, soit vers 1850m. Malgré le 29er (on m'aurait menti ?). Juste un peu de vernis en moins. Ca allège
Divers : La descente du puy de Sancy s'est effectuée en partie basse sur les pistes VTT de Super Besse. Très sympa.

Les crêtes du Sancy

Presque au sommet du Sancy

Tiens, il reste des névés

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Les tourbières de Clamouze

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Mardi 9 juillet
Départ - Arrivée : Trop fatigué, je reste à Condat. A la fois une bonne et une mauvaise idée. Une bonne parce que je n’avais pas les capacités de faire l’étape prévu, qui finissait par le Puy Mary, et que je sens que j’ai impérativement besoin de dormir (c’est là que j’ai réellement compris que la fatigue qui me suit depuis plusieurs semaines vient de mes 3 heures de transport par jour pour aller au boulot). Une mauvaise, parce que j’ai tourné en rond toute la journée comme un lion en cage. Au global, j’ai 2 jours de retard dès le 4° jour. Ca promet. Les options La Couvertoirade et lac du Salagou prévues en fin de périple prennent du plomb dans l’aile.

Etape 4 : Mercredi 10 juillet
Départ - Arrivée : Condat – Laveissière
Chiffres : 57km / 1824m D+ / 6h54
Points remarquables : Puy Mary – Buron d’Eylac - Brèche de Rolland – Puy Bataillouse
Sentiment général : Approche du puy Mary très pénible (chemins impraticables puis chemins à vaches interminables). Puis franchissement du puy Mary épique.
Anecdotes : Ca a été l’inverse de l’étape du puy de Sancy. Des chemins absolument impraticables pour commencer. Dont une première montée à pied avec une pente de folie dans un chemin en goulet dans les bois et attaqué par des centaines de moustiques. Affreux. A tel point que pour arriver au puy Mary avant l’orage, je prends de petites routes et pistes très agréables. Mais c’est pour finir 10 bornes plus tard par les chemins à vaches du plateau du Limon. Pas de trace, pas de chemin, directement à travers les prés à vaches. Merci le GPS. Mais ça dure des plombes. Et le ciel se couvre. Quand j’arrive au pied du puy Mary, l’orage finit par éclater. Et violemment. Je m’abrite dans le refuge d’Eylac où je rencontre la jeune garde forestière et une stagiaire. A ce moment, je suis parti pour y passer la nuit. Mais finalement, ça se dégage. Je repars. Le passage de la brèche de Rolland en solo (quasi escalade) avec le vélo restera marqué au fer rouge dans mes souvenirs. Je devais être pale comme un linge une fois franchie. Puis, une demi-heure plus tard, je me prends le 2° orage. Une heure sous l’orage, je suis sur les crètes, impossible de descendre ou de faire demi-tour, 2 éclairs qui tombent à moins de 200 mètres, une vache foudroyée par l’orage précédent (les 4 pattes en l’air). Je ne suis pas peureux mais là, j’ai bien balisé. J’arrive sur Laveissière au moment où la pluie cesse.
Divers : RAS

Plateau du Limon

Juste avant le puy Mary

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Brèche de Rolland, de loin puis arrivant dessus

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Etape 5 : Jeudi 11 juillet
Départ - Arrivée : Laveissière – St Flour
Chiffres : 56km / 1421m D+ / 5h10
Points remarquables : Plomb du Cantal - Château du Sailhant - Cascade de Barbory
Sentiment général : L’inverse de la veille. Je commence par la montée du plomb du Cantal. Ca monte bien, il fait frais, un peu menaçant mais finalement, RAS. Puis, après la descente (impraticable en vélo), je retrouve encore une fois les chemins à vaches pendant une dizaine de bornes. Heureusement, ça se finit et l’arrivée à St Flour se fait par de larges pistes bien roulantes
Anecdotes : L’aller-retour au puy Brunet à partir du plomb du Cantal est à ne surtout pas shunter. Magnifique. Je n’avais pas remarqué le château du Sailhant et la cascade de Barbory lors de la préparation. C’est un coup d’œil en arrière occasionnel qui m’a fait freiner net, puis demi-tour pour aller visiter (le château est construit sur un bouchon de lave pâteuse qui s’est élevé à la verticale, et la cascade se situe dans un amphithéâtre de basalte). L’arrivée à St Flour se fait par le bas. Il faut remonter tout en haut du piton rocheux sur lequel est bâti la ville pour trouver le camping (bien caché d’ailleurs)
Divers : RAS

En haut du puy Brunet

Le chemin est tout droit

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Chateau de Sailhant

Cascade de Barbory

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Etape 6 : Vendredi 12 juillet
Départ - Arrivée : St Flour - St Alban sur Limagnole
Chiffres : 74km / 1413m D+ / 4h53
Points remarquables : Margeride - Mont Mouchet
Sentiment général : Je suis cramé, et la découverte de la Margeride peut également se faire en cyclo classique. Du coup, je décide de faire l’étape en 60% route et 40% tout terrain. Il fait super chaud. Les sentiers VTT sont on ne peut plus agréables. Les chemins impraticables ou inexistants semblent enfin de l’histoire ancienne. J’arrive au camping, après une étape superbe, un peu sec mais je commence à sentir que le fait de bien dormir change la nature de la fatigue qui devient plus « normale »
Anecdotes : Je rejoins en fin de parcours le GR65 de St Jacques de Compostelle. Ca fait du bien de recommencer à voir du monde. Même si ce sont des marcheurs.
Divers : Le camping de st Alban sur Limagnole est superbe. Même s’il a fallu descendre dans la vallée pour aller le chercher. Il est traversé d’une petite rivière. Un petit coin de paradis.

Mont Mouchet

Paysage typique de la Margeride

Le camping de Saint Alban sur Limagnole

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Etape 7 : Samedi 13 juillet
Départ - Arrivée : St Alban sur Limagnole - Bagnols les Bains
Chiffres : 79km / 1215m D+ / 5h30
Points remarquables : Margeride - Lac Charpal - Château Tournel
Sentiment général : Etape dure physiquement mais encore une fois très belle. Des sentiers très praticables et des pentes normales. Quasiment pas de portage aujourd’hui.
Anecdotes : Le tour du lac de Charpal par l’Est, via les passerelles qui permettent de franchir les nombreux méandres et marécages, est somptueuse.
Je suis allé visiter le château en ruine du Tournel. Nuit très difficile, il y avait un concert de Hard-Rock à 200 mètres qui faisait de la concurrence à un bal musette juste en face. Un peu suréaliste de passer vers minuit de la guitare électrique et des hurlements à l’accordéon
Divers : RAS

Margeride

Lac de Charpal

Ca sent le Sud

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Chateau du Tournel

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Etape 8 : Dimanche 14 juillet
Départ - Arrivée : Bagnols les Bains - Le Pont de Montvert
Chiffres : 47km / 882m D+ / 5h
Points remarquables : Mont Lozère (Roc des Laubies, sommet de Finiels) - Pont du Tarn
Sentiment général : Il fait beau. Je suis en forme. Je commence par l’ascension du Mont Lozère. Les belles pistes pour monter finissent par s’arrêter à un beau carrefour (où je vois des VTTistes pour la première fois) avec pleins de pistes qui partent dans toutes les directions. Sauf dans celle du GPS. Je pars donc de nouveau en azimut marcassin, avec ouate mille barbelés à franchir. Mais ce coup-ci, les paysages sont magnifiques. Je finis par retrouver une vraie piste. La dernière partie de l’ascension, qui coupe directement les courbes de niveau, se fait en portage. Déjeuner en haut du sommet de Finiels. Puis redescente par la face Sud du Mont Lozère via le magnifique pont du Tarn. La partie en azimut marcassin m’ayant fait perdre énormément de temps, je décide de m’arrêter à Pont de Montvert plutôt que pousser jusqu’à Florac comme prévu. En fait, plus globalement, je décide de faire 2 étapes en 3 jours.
Anecdotes : L’immense troupeau de moutons et les 2 lamas, en provenance de Picardie, en haut du sommet de Finiels.
Une gamelle à l’arrêt dans un buisson d’orties du fait d’une pierre qui a bloqué ma pédale (avec mon sac, je n’arrivais pas à me relever).
Le paradisiaque GR qui descend du mont Lozère via le pont du Tarn et chemin aval que j’avais fait dans l’autre sens en 2009 (j’avais oublié le passage du Tarn en sautant de rochers en rochers).
Un déjantage à basse vitesse dans la descente au Pont de Montvert.
Le chemin en balcon qui disparaît à moins de 4 bornes de l’arrivée et qui fait que je me paume bien comme il faut dans un entrelacements de végétations sur une méchante pente
Divers : Festival des arts à Pont de Montvert. La balade à pied le soir a été super agréable

Ascension du mont Lozère, la progression azimut marcassin débute

Et ça va durer un bon moment

En haut du mont Lozère (le sommet de Finiels pour être précis)

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J'avais peur d'avoir des hallucinations, mais non, c'est bien un lama bien réel

Le pont du Tarn

Le chemin, c'est tout droit

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Etape 9 : Lundi 15 juillet
Départ - Arrivée : Le Pont de Montvert – Sainte Enimie
Chiffres : 56km / 1203m D+ / 5h
Points remarquables : Montagne du Bougès - Gorges du Tarn - Castelbouc
Sentiment général : Etape très particulière. Il fait très beau et surtout très chaud. La chaleur a sensiblement changé de nature d’ailleurs depuis le passage du Mont Lozère pour devenir plus « accablante ». Au global, j’ai été super en forme la première partie, mais avec un très très gros coup de moins bien sur la seconde moitié. Sans guère de doute, la faute à la chaleur.
La demi-étape Bagnols les Bains – Florac remonte sur les montagnes du Bougès. La pente oscille entre 15° et 37°. J’ai quasiment tout passé sur le vélo (j’y ai surement laissé des plumes pour la seconde demi-étape). Arrivé au Signal du Bougès, la vue est somptueuse. En particulier l’apparition des gorges du Tarn. La descente progressive sur Florac (à mi-parcours donc) est génialissime. Je me ravitaille à Florac (y’a foule) mais je sens le coup de moins-bien me tomber dessus. La première partie du sentier Sud des gorges est très roulante et bien large (mais les pentes sont sympathiques quand même). Mais au fur et à mesure, ça se rétrécit jusqu’à devenir du pur singletrack. Le village presque suspendu de Castelbouc est superbe.
Anecdotes : Le GPS perdait le signal au fond des gorges.
Je me suis baigné dans le Tarn à Ste Enimie.
Le phénomène de réverbération du bruit sur les parois calcaires qui bordent le camping est assez saisissant
Divers : RAS

Signal du Bougès

Les gorges du Tarn, au loin

Descente vers le col du Sapet

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Gorges du Tarn

Castelbouc

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Etape 10 : Mardi 16 juillet
Départ - Arrivée : Ste Enimie - Vebron
Chiffres : 47km / 1256m D+ / 5h
Points remarquables : Causse Méjean - Chaos rocheux de Nîmes le Vieux
Sentiment général : Je roule environ 8 bornes de plus dans le singletrack au fond des gorges puis, à St Chély du Tarn, je commence la remontée sur le Causse Méjean par un chemin un peu large mais très caillouteux. 500 mètres d’un coup sur un sacré cagnard. Le causse Méjean est super sauvage. Ceux qui pense qu’un causse est plat se trompent lourdement. La chaleur est accablante. En fin d’étape, je passe par le chaos rocheux de Nîmes le Vieux. Suréaliste. Puis, j’entame la redescente dans les gorges du Tarn (du Tarnon pour être précis) par un sentier qui paraissait sympa sur la carte mais qui se révèle être une draisse à chèvre presque impraticable. A mi-descente, je coupe la route et l’emprunte pour finir de rejoindre Vébron. Vébron est à quelques kilomètres au Sud de… Florac.
Anecdotes : RAS
Divers : L’orage a sérieusement menacé le soir au camping mais finalement m’a laissé tranquille

Saint Chély du Tarn

Les gorges du Tarn, à mi-ascension

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Causse Méjean

Chaos de Nîmes le vieux

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Etape 11 : Mercredi 17 juillet
Départ - Arrivée : Vebron - Dourbies
Chiffres : 55km / 1424m D+ / 4h52
Points remarquables : Mont Aigoual
Sentiment général : Je m’attendais à une étape dure. Ben pas tant que ça. Je me réveille tôt car il est prévu des orages dans l’après-midi. Et le mont Aigoual n’est pas gentil du tout de ce côté. J’assure donc la remontée en haut des gorges en prenant la route. La montée en haut de l’Aigoual est extrêmement agréable. Les sentiers sont très variés, bien marqués et bien balisés. Les pentes sont raisonnables. La redescente vers le Sud-Ouest vers Dourbies s’effectue par de grandes pistes sans la moindre difficulté. Pas désagréable après 10 jours de chemins plutôt cassants. J’ai commencé à en avoir un peu assez que 2 bornes avant le singletrack qui descend (enfin, qui tombe plutôt) dans les gorges de la Dourbie. Ce single, je l’ai fait tout à pied. D’énormes pavasses tout du long.
Anecdotes : La colonne d’une vingtaine de chevaux que j’ai prudemment dépassé sur une grande piste large à 5km du sommet.
2 enduristes VTT avec qui j’ai discuté quelques minutes à 1km du sommet.
J’avais beau le savoir, voir le grand parking en haut de l’Aigoual (il y a une route de l’autre côté) est quand même surprenant.
Le taureau qui est le seul du troupeau de vaches à ne pas s’écarter sur le sentier qui descend à Dourbies (plutôt encaissé donc on ne peut pas contourner) et me regarde d’un œil mauvais. Finalement, il a daigné s’écarter mais il avait tout à fait l’air de dire « je m’écarte uniquement parce que je le veux bien »
Un groupe de 3 VTTistes également itinérant croisé à Dourbies (il leur restait 30 bornes à faire), qui faisait également la GTMC mais vers le Nord, jusqu’à St Flour et sans passer par les sommets
L’épicerie à Dourbies que j’ai fait ouvrir spécialement pour moi
La petite passerelle pour franchir la Dourbie au camping
Divers : Le camping était le seul camping pourri dans lequel j’ai planté ma tente du séjour. L’orage s’est déchainé en fin de journée

La montée vers le mont Aigoual

Pas loin du sommet

En haut du mont Aigoual

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La Dourbie

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Etape 12 : Jeudi 18 juillet
Départ - Arrivée : Dourbies - La Vacquerie
Chiffres : 58km / 1242m D+ / 5h23
Points remarquables : Pic St Guiral - Gorges de la Vis - Résurgence de la Vis - Cirque de Navacelles
Sentiment général : La plus belle étape. Je commence par la montée au pic de St Guiral (énorme bloc de granit perché sur un mont arrondi). Et arrivé au pied du bloc en question, je monte à pied en semi-escalade tout en haut. Histoire de… La descente par les crètes est assez pénible. Les sentiers sont hyper techniques. Pas à mon aise. La redescente dans la vallée est pire. Tout à pied. Je me ravitaille arrivé à Alzon et descend les gorges de la Vis par la route (petite) comme prévu jusqu’à Vissec. Le lit de la Vis est à sec. Je suis un peu surpris mais bon. Un peu après Vissec, je retourne en tout terrain par un sentier botanique sous forme de singletrack sublime. Un panneau d’information m’explique que la Vis à la fin du printemps (le débit diminuant) passe entièrement dans une cavité souterraine qu’elle a creusé et abandonne son lit. Elle ressortira à quelques kilomètres du cirque de Navacelles au niveau de la résurgence de la Vis pour rejoindre son lit. Les gorges sont absolument superbes. Les moulins de la Foux au niveau de la résurgence sont un spectacle indescriptible. Suivre ensuite la Vis est génial. L’arrivée sur Navacelles est magique. Je décide de ne pas continuer sur les gorges de la Vis après Navacelles. Parce que je les ai déjà faites en 2009, parce que cette partie est très peu fréquentée, qu’il commence à se faire tard et que l’orage menace. Je remonte donc par la route. Pas facile. Ca monte sévère. La fin sur le plateau est une formalité
Anecdotes : Le camping de la Vacquerie est un camping à la ferme très familial. Très sympa.
J’y rencontre une jeune femme qui fait un périple à vélo en itinérant mais toute seule. Assez rare.
Le chien du camping était espiègle comme pas permis.
Divers : Les possibilités de baignades-plongeons dans des cuvettes calcaire de la vis à Navacelles sont assez sympa

Pic Saint Guiral

Entrée dans les gorges de la Vis

Résurgence de la Vis

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Gorges de la Vis

Cirque de Navacelle

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Etape 13 : Vendredi 19 juillet
Départ - Arrivée : La Vacquerie - Montpellier
Chiffres : 80km / 1239m D+ / 6h53
Points remarquables : Mont St Baudille - Cirque Infernet - St Guilhem Désert - Pont du Diable
Sentiment général : Etape également magnifique dans sa première partie. La liaison avec le mont Ste Baudille est très agréable. Rapide mais sur de la belle piste de terre. La montée finale se fait toutefois avec une sacré pente et dans les cailloux instables. Bilan logique : à pied. La vue en haut est splendide. Mais je la connaissais. Le début de la descente se fait à pied. Trop technique pour moi. Mais les 3 derniers quarts se font sur le vélo. Arrivé en bas, je rentre dans les gorges de l’Hérault qui conduisent à St Guilhem le Désert. Le sentier est super agréable. A quelques kilomètres de l’entrée dans le cirque de l’Infernet, j’oblique au Sud pour remonter tout en haut du causse. Parce que j’ai déjà fait le cirque de l’Infernet par le bas en 2009 et que je m’y étais fait une sacré frayeur. Donc 500 mètres de dénivelé en plus pour le découvrir par le haut. La montée a été super difficile mais les paysages valaient très largement l’effort consenti. Bonne surprise, la redescente vers St Guilhem s’effectuera en grande majorité sur le vélo. A St Guilhem, j’alourdi mon sac de 2-3 emplètes, je visite l’abbaye, je déjeune puis repars par le village médiéval. Puis quelques kilomètres de route pour rejoindre le pont du Diable. Puis, la descente sur Montpellier. Moins désagréable que prévu. Les sentiers tracés au GPS sont globalement plutôt agréables. Seule la chaleur rend le trajet dur.
Arrivée à Montpellier, direction le quartier où j’ai habité pendant 2 ans, puis la gare (bondée) pour réserver mes billets de train pour retourner à Clermont-Ferrand puis trouver un hôtel pas cher proche de la gare (le train part à 6h37 demain) puis allez flanner 2 heures sur la place de la Comédie
Anecdotes : Le bruit des cigales est réellement assourdissant.
L’hôtel n’était pas cher, était bien situé mais la chambre était minuscule. J’ai du dormir 3 heures en 5 ou 6 parties tellement il faisait chaud.
Divers : Festival sur la place de la Comédie à Montpellier

En haut du mont Sainte Baudille

Gorges de l'Hérault

Roc de la Bissonne, surplombant (de très haut) Saint Guilhem le Désert

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Singletrack en balcon, toujours surplombant Saint Guilhem

Cirque de l'Infernet

Saint Guilhem le Désert

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Arrivée à Montpellier

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Samedi 20 juillet
Train Montpellier – Nimes puis une heure d’attente puis TER de type « tortillard » Nimes – Clermont-Ferrand. Le train est remonté en omnibus par l’Allier, donc plus à l’Est que ce que j’ai fait, en passant par des coins qui me semblaient encore plus sauvages.
Arrivé à Clermont-Ferrand, retour par la route à Volvic : 16km / 285m D+
A Volvic, ma voiture est toujours là et elle démarre. Ouffffffff

Et voilà, c’est terminé. Snif.

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Le matos :

Le vélo

Smartphone
CAT. Etanche à l’immersion et anti-chocs. Capacité (réelle) de la batterie : 4 jours (avec coupure la nuit). GPS intégré (utilisé pour affiner la position, le GPS principal étant un Garmin Edge 805 positionné sur le vélo). Téléchargement préalable de l’application IphinGéNie et du module additionnel A-Max. L’application (payante) permet de télécharger toutes les cartes IGN de France dans toutes les échelles standards (par dalle) et, une fois fait, de les garder en mémoire (donc visualisables même si pas de connections à Internet). Le module A-Max permet de télécharger les tracés GPX préparés au préalable sur le PC. Absolument indispensable pour affiner sa position sur le terrain ou se repérer, décider des coupes ou des options sur le terrain, visualiser le nom des points remarquables, préparer le trajet du lendemain lors du bivouac.
Il s’accompagne d’une housse Néoprène Deuter, absente de la photo, pour le fixer sur la bretelle du sac. [Decathlon]

Equipements du VTTiste
Casque Specialized Prevail. Léger et aéré, il se fait oublier
Chaussures Mavic Alpine XL : Solides, bonne accroche mais laçage un peu laborieux et elles m’ont occasionné de magnifiques ampoules derrière chaque talon pendant les 2 semaines
Chaussettes Fox Racing : RAS

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Tenues VTT de rechange
Pochette de rangement Quechua taille M (vendue par 3 pochettes, de contenances différentes). [Decathlon]
1 cuissard (Noret version peau de chamois haut de gamme sur la photo, alternant avec un Assos FI13)
1 maillot (Noret sur la photo alternant avec un maillot à manches courtes Odlo)
1 paire de chaussettes (pas sur la photo)
Alternance des 2 kits de tenues 1 jour sur 2. Donc lavage le soir de la tenue du jour. Donc souvent rangement le lendemain matin de la tenue encore humide dans la pochette et fin de séchage le soir au bivouac

Outillages VTT
Pochette de rangement Quechua taille S (vendue par 3 pochettes, de contenances différentes). [Decathlon]
Bombe de dégraissant
Chiffon (pour la chaine)
Chiffon mince (pour les plongeurs de la fourche)
Burette de lubrifiant Finish Line
Colliers Rislan (au cas où)
Sachet Ziploc (la pochette Quechua n’est que partiellement étanche)
Outil multi-fonctions Ultra-Light Specialized
Pochette néoprène Topeak contenant 3 vis, 1 cable, 1 roulette de dérailleur, 1 plastique rigide en cas d’éclatement du pneu, colle Hutchinson, patte de dérailleur
La pompe est fixée sur le porte-bidon du tube diagonal
La housse de protection du vélo pour la nuit est fixée directement sur le sac à dos

Contenu du compartiment inférieur du sac à dos
Les manchettes et la veste de pluie (Gore), accessibles rapidement
Tente Vaude Power Lizard UL 1/2. 1050gr avec les sardines en titane. Conception double-toit. Spacieuse (pour une ultra-légère), légère, solide et compressible. Deux petits défauts : non-autoportante (donc il faut bien choisir son emplacement) et impossible d’attacher la porte en mode ouverte si on n’utilise pas la toile intérieure. Un gros défaut : beaucoup de condensation sur la paroi intérieure le matin (temps de séchage un peu pénible). Les arceaux et sardines étaient fixés ailleurs sur le sac à dos. [Vieux campeur]
Duvet Valandré Mirage 3/4. Fabrication artisanale française. 770gr. Compression optimale, chaud, pratique, toucher très agréable. Que des qualités. [Vieux campeur]

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Matelas
Therm-A-Rest autogonflant en version 20mm d’épaisseur et 120mm de longueur. L’encombrement replié est idéal et les pieds sont suffisamment au chaud dans le duvet pour que la longueur réduite ne m’ait gêné en rien. [Vieux Campeur]