BOAL a écrit:rickyfirst a écrit:BOAL a écrit:rickyfirst a écrit:Je dirais travail de force car les fréquences de pédalages sont plus faibles et travail pour relevé tes seuils car un col, c'est un long travail au seuil.
Travail au seuil, en continu ou en tpi (mieux car on peut augmenter la charge) oui ... mais pourquoi en force ?
Non, il est préférable de travailler en souplesse pour ne pas gorger tes muscles ...
Retenons au moins ça du ricain ...
Un léger essouflement vaut mieux que des muscles tétanisés.
Il n'est pas non plus nécessairement obligatoire de travailler sur des cols longs ... Sans ça comment expliqueriez-vous qu'il y a d'excellents grimpeurs ... hollandais....
Travail en force car à part le ricain qui pour des raisons morphologiques et avec un soutien chimique conséquent arrive à enfilé les cols à plus de 90 RPM, le commun des mortels monte les cols à 70 RPM.
Le travail en force permet justement de ne pas avoir de traumatisme musculaire le jour J en pédalant à 65 - 70 RPM.
Pas d'ac.
La cadence du ricain en col atteignait 105-110 tpm ce qui est exceptionnel
Monter un col à 70-75 tpm ce n'est déjà plus tout à fait "en force" (travail en force < à 55 tpm)
Ou je ne te rejoins pas du tout c'est quand tu dis qu'un travail en force, donc musculaire par définition plutôt que cardio, ne produit pas de traumatisme ... musculaire ???
Il faut à l'évidence travailler la force (sur le vélo) à certains moments (fin de cycle hivernal) et faire qlq rappels en saison de tps en tps (1 séance spécifique/sem voir par 15j) ... mais certainement pas systématiquement et le jour j éviter d'en abuser surement ....
J'explique :
monté à 70 - 75 RPM n'est effectivement pas un travail en force. Mais il me semble clair qu'entre vélocité et force, une cadence de 75 RPM est plus proche de la composante force que vélocité.
Je ne dis pas que le travail en force ne produiit pas de traumatisme musculaire, je dis qu'un entraînement en force permettra le jour J d'avoir moins de traumatismes musculaires car ce jour J l'on travaillera plus à 65 - 70 RPM qu'à 100 RPM. Lorsque l'on a travailler sa force, on est bien évidement plus performant dans ce domaine par la suite.
Travailler les fréquences de pédalages extrêmes < 55 RPM et > 120 RPM permet d'être mieux aux fréquences intermédiaires.
Travailer la force et la vélocité dans le même entraînement permet également d'habituer la musculature aux transitions douloureuses (une bosse après 20 km de grands braquet par exemple).
Dans la préparation à la montagne, je dissocie le travail cardiaque (pour relever les seuils) du travail musculaire. Lors de la préparation, il faut alterner les 2 composantes pour pouvoir aborder les séances 'musculaires' et 'cardio' en étant le plus frais possible dans chaque domaine.
Si l'on veut travailler de façon encore plus spécifique les cols, il n'est pas non plus inutile de pédaler en bosse car la position sur le vélo est différente lorsque le vélo est sur une pente importante (recul de selle plus important notament).