ah je me disais qu'ils étaient bien calmes les Lozériens aussi.
J'y suis allé et j'ai aimé.
déjà l'ambiance à la cool... c'est juste super. Les organoisateurs adorables, le camping extra, la bouffe au top.
Nan vraiment c'est un truc rodé qui marche bien.
La course en elle même fut sympa même si j'ai payé le prix fort ma non préparation.
C'était chouette, on a bien rigolé j'ai donc adoré.
Contexte : j'arrive le dernier aux inscriptions avec un bike couvert de boue, des pneus usés et un peu trop de soirées la semaine précédente
On s'installe rapido, un peu de mécanique pour laver le vélo et zou on file au départ (10km en voiture)
E1: Ca part au pied d'une bosse pas très longue mais assez difficile. Le départ est sur une petite route étroite et nous sommes 300...Evidemment ça part à l'arrache
C'est un peu le festival, étant placé au milieu je double pas mal et réalise que certains déconnent vraiment en se plaçant alors que manifestement ils n'en n'ont pas le niveau. Ensuite ben ça roule assez vite c'est ludique et fun, par chance je croise des coureurs locaux qui me disent d'en garder sous la pédale à cause de la dernière bosse. Effectivement elle est coquine et beaucoup de gens sont collés. Enfin l'arrivée se pointe très vite.
Ca tombe bien je n'avais pas à manger et plus d'eau.
Au final 84ème à 20 minutes de la tête de course...oups
J'en retiens de très bons singles en descente mais peu exploités à cause de mon mauvais placement. Pas grave on fera mieux demain.
le soir un de mes potes me propose d'essayer le compex en récup. C'est marrant cette connerie et c'est diablement efficace.
E2: Oulala jambes lourdes bien que relachées. La faute à une horrible nuit sans raison je me suis réveillé toutes les 45 à 60 minutes.
L'étape part du Cheylard sur du très roulant. Et là encore ça part vite. monsieur tout le monde se grille sur le plat et ça bouchonne dès la première cote.
Forcément ça râle de partout mais bon c'est le jeu. Patience. S'en suit plusieurs bosses où je remonte gentiment.
les descentes sont moins chargées et c'est le festival. Là on peut piloter et on mange des places à gogo (normal j'étais parti loin)
Je me fais un pote sur le parcours. Il monte comme moi et adore attaquer en descente lui aussi. C'est top!
Ironie du sort il est à deux tentes de mon campement. Même histoire que la veille un local me dit d'en garder sous la pédale pour la dernière bosse.
Parfait avec Lionel, on tire notre épingle du jeu et on termine en fanfare. 65ème à 40 min de la tête
Là c'est génial, super repas, ambiance cool, les 3 heures de repos sont super. Une pensée pour le retardataires qui arrivent quand on a fini de manger, nettoyé le vélo et que l'on fait la sieste.
j'en retiens les paysages du coté de Bellevue, les descentes vraiment poilantes et surtout les bénévoles.
E3: Ca s'annonce coquin car très descendant...tout le monde veut être devant. Nous partons sur une route et cette fois je me place dans les 100 premiers.
je suis explosif et je sais que les bosses sont courtes. cette fois je lache les chevaux. Debout dans chaque bosse je donne tout.
et là, surprise! mêmes les gens mieux classés coincent. Ehhhhhhhhhhhh oui l'étape du matin a fait des dégâts.
Etant plutôt marathon, plus les jours passent moins est grand l'écart avec les crosseux.
Dès lors je suis bien placé dans les descentes, je fais attention de ne rien casser. la casse ou la crevaison est le piège n°1 de l'étape.
Et ca paye nous arrivons sur les 7derniers km roulants et descendants. Etant un bon finisher je mets la machine en route et je vais chercher 3 groupes (
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)
Personne ne prend les relais....mais je ne me relève pas je veux chasser car j'ai la caisse. Au final on me prend deux relais mais le reste je fais tout.
Pas grave la place importe peu, il faut creuser l'écart avec ceux qui sont dans le sbouchons ou qui ont cassé du matos.
Et clairement ça paye. Dans le dernier faux plat deux gars attaquent sans avoir passé un seul relai. Je suis écoeuré après avoir bossé 7km à fond je ne trouve pas ça correct, question de principe. Surtout à notre niveau.
Bref 43ème à 9minutes de la tête de course
Le soir au camping je me rends compte que j'ai déchiré le pneu... je répare avec un bout de chambre. Je n'avais même pas un pneu avec moi (la honte)
J'en retiens les descentes, le côté intense de cette étape mais aussi les sensations
E4: cette fois j'ai bien dormi et je suis décidé à rentrer dans les 50 (58ème). D'autant plus que le départ se fait en contre la montre par vague.
Coup de bol je suis dans la vague des 40 à 60ème. Etant assez "con" pour puiser loin c'est parfait.
Top départ ça part à bloc dès la première bosse et je suis largué (150m derrière l'avant dernier) mais je sais que mon heure va arriver.
Première descente je suis prudent et réduis un peu l'écart. Deuxième bosse je remonte et me voilà avec 7 gaillards devant moi, parfait!
J'attaque dans la bosse et bascule en premier. Mode descente enclenché (ma force). Je creuse l'écart très très vite
Et psssssssssssssssssssssssssssch du latex partout. Pneu déchiré sur un tuyaux en ferraille.
Dégouté. Je répare vite mais le mal est fait. Me voilà seul avec la vague suivante aux fesses, ils ont bien trop forts pour moi.
Dès lors je finis l'étape un peu démotivé tout en faisant attention de ne pas recrever. Dans la dernière bosse je mets une mine et fais une descente à bloc pour le public (très nombreux). Et tout passe proprement.
je passe la ligne 109ème avec un joli sourire.
Au final 66ème (je crois). Compte tenu de mon manque de préparation je suis content.
A retenir au final, une ambiance top, des chemins superbes et une organisation époustouflante
Ah oui aussi...je vais passer au tubeless ready
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n'hésitez pas les cocos, il faut y aller!