j'ai pris les jaunes sur conseils lors du salon du cycle de Paris au stand ESM.
De plus un bon ami roule dans cette configuration et nous sommes quasiment semblables, j'ai pu essayer

Jean Thevenet a écrit:les miennes de semelles, des "superpieds" sont gratuites...
http://piedscrouteux.free.fr/surface_de_pied_crouteux.jpg
deux évolutions sont possibles: le pied rose et tendre, mycoseur de carreaux de piscines, et le pied croûteux, dont la surface présente un aspect guère banal en occident,entre les deux extrêmes, le pied souffreteux et crevasseux.Pour marcher pieds nus il faut d'abord se constituer une semelle naturelle, cela ne se fait pas du jour au lendemain: il semble que cela prend 5 ans environ, avant d'avoir des vilains pieds tous croûteux et râpeux et qui ne craignent plus trop les ronces et les cailloux: L'acquisition du capital "corne" est assez laborieuse: cela se fait petit à petit en commençant par marcher nus pieds chez soi, puis sur dans la cour puis un peu sur le goudron de la route. Ce n'est qu'au bout de quelques années qu'il est possible d'envisager des marches de plus de 30 Km sur des sentiers de montagne. En fait le pied n'acquiert pas tant de corne que ça: il se constitue plutôt un espèce de cuir bien irrigué par les glandes sudoripares, qui ont par ailleurs des capacités éttonantes de suer en moins de 10 secondes pour améliorer l'adhérence.
Les terminaisons nerveuses deviennent moins sensibles y compris sur le dessus des orteils qui en général sont écorchés par les ronces, à tel point que parfois des plaies ouvertes ou des épines fichées dedans passent inaperçues et guérissent colmatée à l'argile du chemin. La circulation du sang est amélioré également vu la résistance des pieds au froid. Une fois cette phase de préparation franchie, c'est la liberté, le plaisir de marcher des heures et des heures sans fatigue, de ne pas faire de bruit et surprendre les animaux, de courir longuement et de faire les marches en montagne qui étaient plus ou moins de la torture avec des chaussures lourdes. Marcher pied nus permet de régler les problèmes de chemins boueux et des passages dans les ruisseaux à répétition dans lesquelles patauger est même très agréable: les chaussettes ne risquent plus d'être mouillées, de macérer dans du chaud jus de pied et de développer toutes sortes de champignons malodorants et autres mycoses. À chaque pas c'est le plaisir d'une sensation nouvelle, de l'herbe chaude craquante et sèche, de la terre de taupinière bien moelleuse, des cailloux tièdes, des ruisseaux frais, de l'argile malléable qui s'extrude entre les orteils.... Parfois aussi de curieuses sensations: une des plus désagréable étant l'écrasement involontaire d'un crapaud (à la Réunion ceux-ci sautent n'importe où et se jettent sous les pieds), ou pire encore, de la M.. de touriste!
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