Je voulais vous faire part du visuel de la dernière finition du pédalier Ciamillo. Ted a décidé de soigner la finition, car les rivets en gris n'étaient pas assez classe.
Le fait est qu'au final, ce saupoudrage de peinture en poudre puis cuit au four, rend le produit à la fois durable (anodisé en sous couche) et très bien fini. Les heureux clients seront stupéfaits par la qualité de la finition.
Côté rendement, ça marche très fort. L'étoile est vissée à la base du bras droit, ce qui élimine tout risque de casse ou de manque de rigidité, car le système précédent, non fixé, impliquait un montage absolument millimétré. Ici, même s'il manque 1mm d'entretoise le pédalier marchera presque normalement, il était inroulable sur le précédent système avec 1mm de jeu !
Le serrage se fait avec une vis titane qui n'a, elle, pas changé, et un couple de 18nm. Ted a renforcé les contre écrous afin qu'ils supportent les 18nm.
Côté production, on passe enfin à 2 par jour grâce à des outils fabriqués spécialement le pédalier (une équerre millimétrée pour couper les tubes en longueurs custom par exemple). Les vis de fixation de l'étoile reprennent la même cote que l'étoile du Quarq, ce qui fait que l'heureux propriétaire d'un quarq peut monter son étoile sur le pédalier Ciamillo, avec de préférence un recalibrage chez Sram.
Sur le plan du poids et de la rigidité, je dirais que c'est le meilleur produit disponible actuellement pour les axes UBB 30mm. Hélas, en version vrai BB30 le gain de poids est très modeste, et la concurrence est nettement plus affûtée ! Sur les Rotor, je trouve les manivelles un peu trop droites, alors que sur le Ciamillo, elles sont plus en biais, ce qui évite que la boucle de la chaussure ne vienne frotter sur la manivelle.
J'en envoie un courant octobre à une revue cycliste qui va pouvoir juger elle-même...