GrandesRoues a écrit:Pour ce qui est de la taille de disques, des freins sont juste des convertisseurs d'énergie mécanique en énergie thermique. Or en route on va nettement plus vite qu'en vtt, donc le refroidissement est bien meilleur, ce qui permet d'utiliser des disques de taille plus réduite. Pour ce qui est de la force de freinage, les constructeurs peuvent jouer sur le rapport hydraulique entre la surface du maître cylindre et celle des pistons de l'étrier.
FredV a écrit:GrandesRoues a écrit:Pour ce qui est de la taille de disques, des freins sont juste des convertisseurs d'énergie mécanique en énergie thermique. Or en route on va nettement plus vite qu'en vtt, donc le refroidissement est bien meilleur, ce qui permet d'utiliser des disques de taille plus réduite. Pour ce qui est de la force de freinage, les constructeurs peuvent jouer sur le rapport hydraulique entre la surface du maître cylindre et celle des pistons de l'étrier.
... et en route on passe rarement 10mn "assis" sur la roue arrière et sur les freins, ce qui arrive assez souvent en VTT.
teamdindon a écrit:Détrompes-toi.
Je me rappelle d'une Marmotte où j'étais parti dans la dernière vague et je peux t'assurer qu'il y avait un paquet de cyclistes qui descendent le Glandon debout sur les freins...
GrandesRoues a écrit:Ha bien, un vélo très intéressant ça !
faudra que tu me le fasse essayer à l'occasion :=)
GrandesRoues a écrit:Sur ton ex-FRM j'ai des roues Mavic avec le revêtement exalith(?), et ça freine plutôt bien. J'ai essayé un cannon synapse disc, et dans la descente de Chamrousse c'était incroyable, au taquet en pilant juste avant les epingles, j'ai jamais doublé autant de voitures ! Hélène en a acheté un, et en est ravie.
teamdindon a écrit:
Détrompe-toi.
Je me rappelle d'une Marmotte où j'étais parti dans la dernière vague et je peux t'assurer qu'il y avait un paquet de cyclistes qui descendent le Glandon debout sur les freins. En prenant en compte les vitesses et diamètres de disque, ça doit être à peu près aussi méchant pour les freins qu'une descente en montagne à VTT. Or, c'est à ce sont à mon sens ces mêmes cyclistes qui seraient les plus susceptibles d'acheter un vélo de route à disques.
duduche a écrit:1ère sortie avec le vélo hier, 80 km prolongés de 10 km avec le Levacon pour revenir aux sensations que je connais.
J'ai malheureusement mal choisi mon jour avec 5-6°C et un peu de brouillard parfois. C'est une météo qui "ruine" mes sensations alors qu'au contraire ça fait des semaines que les températures sont anormalement hautes. Tiens, ce n'est pas l'objet d'un débat actuel ?
Alors que recul et hauteur de selle (+ modèle de selle) sont réglés au millimètre par rapport à mes habitudes, il m'a fallu 30-40 km pour commencer à retrouver des sensations au niveau du coup de pédale. Bizarre... Durant cet échauffement, j'ai toujours eu envie de me mettre en danseuse.
Comme je m'y attendais, je suis un poil trop allongé et un poil trop haut (1 cm pour chaque) --> je vais rouler avec une 120.
Sinon, le cadre me va très bien : ce n'est pas une barre à mine, c'est rigide mais pas inerte et donc bien plus vivant que de nombreux carbones blindés. C'est quand même plus rigide - mais pas forcément plus efficace ! - que mon titane donc les phases avec un très gros braquet sont moins "agréables" et le vélo va bien mieux avec une cadence haute. Du coup, j'ai d'autant plus pesté contre le 36/52 que j'ai spécialement commandé mais qui ne me donne pas de bonnes sensations. Le 36 c'est la catastrophe mais le 52 ne me va non plus par rapport au 53. Et pourtant il y a tellement peu d'écart en termes de développement... Je savais déjà tout ça mais j'ai quand même commandé le 36/52 en connaissance de cause. Pourquoi ? Réponse : c'est un vélo de montagne.
Côté confort c'est très correct mais ma référence est titanesque
J'ai des bruits de ferraille au niveau des manettes et des étriers. A vérifier...
Le cadre est clairement plombé par les roues. Celles-ci sont très rigides, vont bien sur le plat mais sont désagréable au delà de 5%, même sur des montées de 200-300 m.
Côté freinage, c'est parfait pour le moment. C'est puissant mais pas autant qu'un VTT --> c'est ce qu'il faut. Mais ça reste largement dosable au moins sur le sec ou très légèrement humide comme j'ai parfois eu hier, y compris en virages comme quand on lèche la jante avec les patins Il faudra voir à l'usage et si ça reste constant au fil des kilomètres.
J'attends aussi de voir la maintenance que le freinage va réclamer.
Doume a écrit:
J'ai lu les 4 pages de ce post et je vois aussi un travers du freinage hydraulique. Quelques uns écrivent que les disques leur permettront de freiner plus tard, de rentrer plus vite ds les courbes.....Ca c'est l'effet pervers de l'abus de confiance. Ce sentant en sécurité avec un freinage soit disant plus performant et bien certains vont jouer avec les limites avec les risques que cela entraine...
polo66 a écrit:Doume a écrit:
J'ai lu les 4 pages de ce post et je vois aussi un travers du freinage hydraulique. Quelques uns écrivent que les disques leur permettront de freiner plus tard, de rentrer plus vite ds les courbes.....Ca c'est l'effet pervers de l'abus de confiance. Ce sentant en sécurité avec un freinage soit disant plus performant et bien certains vont jouer avec les limites avec les risques que cela entraine...
Oui mais c'est le cas de n'importe quel domaine!
En VTT ou en moto c'est encore plus flagrant: on passe en toute sécurité à des vitesses inenvisageables il y a 10 ou 15 ans en arrière.
Par contre, faut pas se sortir....
duduche a écrit:On peut s'organiser ça en effet. Mais quand ?
L'idée est que je laisse le vélo à la montagne ou proche de la montagne l'été prochain.
duduche a écrit:Dire que ce FRM a 15 saisons....
duduche a écrit:Un peu de bibliographie : http://www.nutri-cycles.com/test-materiel-velo-focus-izalco-max-disc-le-meilleur-du-disque-3-274.html
duduche a écrit:Un peu de bibliographie : http://www.nutri-cycles.com/test-materiel-velo-focus-izalco-max-disc-le-meilleur-du-disque-3-274.html
duduche a écrit:Au moment de l'écriture de l'article, je n'avais pas fait de descentes de plus de 10 km mais suffisamment étroites, sinueuses et pentues (avec des épingles) pour me faire une opinion.
Depuis, j'ai pu rouler plus haut en montagne (autour de Megève) et dans de "bonnes" conditions pour tester le vélo : sous la pluie. C'est là qu'il y a le plus gros gain à mon avis. Le freinage est quasi constant par rapport au sec (abrasion au niveau des disques) mais il faut bien sûr faire attention à l'adhérence.
Quand les longues descentes s'enchainent sous la pluie, c'est aussi un grand confort "nerveux" que d'avoir un freinage qui ne nécessite pas constamment grosse concentration et anticipation.
Autres atouts :
- On ne stresse plus à l'idée de finir les patins avant la fin de la sortie.
- Le vélo est moins sale
Utilisateurs parcourant ce forum: JC et 9 invités