désolé d'en remettre une couche, mais il y a quelque chose qui m'échappe.
Je lis ici que le disque ce n'est que du marketing, que les pros sont payés pour en dire du bien, que ce sont les marques qui imposent cela, etc.
Ne peut-on pas aussi envisager, tout simplement, que certains pro apprécient sincèrement cette technologie? Que les marques ne font que proposer un nouveau produit qui est juste une alternative, une nouvelle gamme? Imposer le disque serait un non-sens économique, en revanche proposer 2 fois plus de vélos (1 gamme patin, 1 gamme disque) c'est plutôt malin pour vendre plus de spads (Je vous épargne la Lapalissade de dire que c'est leur but final...).
Ne peut on pas envisager que les clients actuels de vélo a disques ont choisi cela pour les avantages apportés, en conscience, sans être des gogos influencés par le marketing?
En résumé, faut il absolument opposer les 2 technologies? je crois que c'est la pratique qui oriente sur l'une des solutions de freinage, sans forcement disqualifier l'autre.
J'ai essayé complètement par hasard un vélo à disque, je n'étais pas intéressé par cette techno (trop lourd). Ce fut une révélation pour moi avec ma pratique. J'ai été très surpris par le dosage, la progressivité et la douceur du freinage. J'ai donc, acheté un vélo à disque, contre toute attente et j'ai retrouvé du plaisir à attaquer en descente, et je ne me trouve pas trop pénalisé en montée.
Je lis également des mises en garde sur l'usure des plaquettes incompatible avec la pratique de la montagne, des fuites, etc. et j'avoue que tout cela semble etre plus du domaine du fantasme qu'autre chose. C'est fiable et robuste. Les pièces d'usure sont plus chères, c'est un fait mais pas moins durable.
pour ce qui est de l'utilisation par les pros, je n'ai pas d'avis. Pour moi, c'est une réglementation technique, rien de plus, Il faut que la règle soit la même pour tous et c'est tout. Ce débat n'a pas de sens à mes yeux. on défini un reglement technique et chaque équipe tire au mieux parti de ce reglement. L'idée n'a jamais été de rouler sur le vélo le plus efficace ou le plus léger mais simplement le plus adapté au reglement. Sinon tout le monde serait en vélo couché caréné pour les étapes de plat, qui serait avalées à 70km/h de moyenne
En revanche, si demain je me retrouve a ne rouler que sur du plat, sans aucun col a gravir (et donc descendre) je réfléchirais à la pertinence de continuer avec ce vélo. mais dans l'état actuel des choses, je ne regrette pas mon choix.